Liberation a publicat un articol amplu despre Radu Mihaileanu şi despre cea mai nouă realizare cinematografică, filmul „Concertul”. Fost refugiat care a fugit de Securitatea lui Ceausescu, Radu Mihaileanu este evreul roman care a devenit un cineast francez de succes, scrie publicatia franceza Liberation, intr-un articol dedicat cunoscutului cineast roman, completează hotnews.ro
„Cel mai recent film al acestuia are deja peste 2 milioane de intrari. O pelicula ce a pus in dificultate numerosi critici. Publicul rade si plange. „Comedia are sens doar in contextul unei tragedii, ca in viata”, explica Radu Mihaileanu. Traieste de peste 20 de ani in Paris si iubeste amestecul etnic si social. In copilaria petrecuta in Romania, se juca adesea cu tiganii care traiau in apropierea casei sale. In toate filmele pe care le-a facut, prietenii sai tigani sunt protagonisti.” scrie hotnews.ro
Iată şi un scurt fragment din articolul publicat de Liberation în limba franceză.
„Un tournage est toujours une aventure, avec ses moments exaltants, cocasses ou parfois ennuyeux mais dans celui du Concert, il y en a un que Radu Mihaileanu savoure tout particulièrement. La scène se passe à l’aube. La petite troupe du faux-vrai orchestre du Bolchoï en partance pour Paris bat la semelle sur la place Rouge dans l’attente d’un improbable bus. Il lui a fallu six mois de patience et de tourments bureaucratiques pour obtenir l’autorisation de déployer là ses caméras. « Nous sommes au pied du Kremlin, le cœur du pouvoir russe, et pour moi c’est comme une revanche même si je ne l’ai compris qu’après », s’esclaffe l’ancien réfugié ayant fui la Securitate de Ceausescu, le juif roumain devenu cinéaste français à succès. Son dernier film cartonne avec déjà près de 2 millions d’entrées, et cela grâce au bouche à oreille. Nombre de critiques ont une fois de plus fait la fine bouche devant ce mélo absolu sur fond de concerto pour violon de Tchaïkovski. Le public rit et pleure. « La comédie n’a de sens que sur fond de tragédie, comme dans la vie », explique Radu Mihaileanu resté depuis son enfance un inconditionnel de Charlot, « le perdant malin imparfait et sublime ». Tignasse bouclée et barbiche courte, un zeste de « r » roulés, il assume son identité composite avec toujours à la bouche le « witz », le mot d’esprit et l’autodérision des êtres sans illusion ballottés par l’histoire.”
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